Les températures sur le territoire avaient dépassé pour la première fois les 40° dans l'ouest ; et notamment en Vendée.
Cela a poussé les préfets à prendre des décisions : annulation pure et simple des festivités incluant des feux d'artifices, possibilité de tir si et uniquement si à proximité d'un plan d'eau dans certains départements.
La commune de Cholet, dans le département du Maine-et-Loire (49), a pu maintenir son tir d'artifice pour célébrer la Révolution Française.
Le programme était réjouissant. En effet, l'entreprise d'artifices avait prévu de tirer des calibres assez gros pour rendre ce moment inoubliable : plus le calibre est gros plus l'effet est grand dans le ciel.
Son travail avait été réalisé correctement (au moment de l'écriture de ces lignes et des informations disponibles). Il avait averti l'organisateur (celui qui est responsable de la sécurité) qu'un périmètre de sécurité de 150 mètres doit être mis en place : barriérage, rue balise ou tout autre moyen.
Cependant, un élu ou un membre de l'organisation de la manifestation a insisté pour que des personnes puissent être le plus proche possible du tir.
L'artificier a évoqué le fait que cela n'est pas possible et qu'il ne tirera pas avec du public sur le champ de tir.
Malgré les avertissements du chef de tir et l'insistance de l'organisateur, le drame arriva : 1 enfant de 7 ans et sa sœur de 24 ans furent tuer par l'explosion au sol d'une bombe de gros calibre.
L'enquête est en cours afin de déterminer minutes par minute les faits ainsi les responsabilités de chacun.
Nous tenons à préciser que nous ne soutenons pas l'entreprise d'artifice ni l'organisateur dans ce drame absolu.
Nos pensées vont bien évidemment à la famille qui a perdu deux membres irremplaçables.